À retenir
- 10 routes mythiques de Chicago à la Patagonie pour un voyage d’exception
- La Route 66 et la Pacific Coast Highway incarnent le rêve américain sur l’asphalte
- L’Atlantique norvégienne et la Transfăgărășan offrent des défis techniques inoubliables
- Budget de 2 000 à 8 000 € selon la destination et la durée du périple
Les 10 routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois
Je me souviens de mon premier grand road trip comme si c’était hier. Le volant entre mes mains, l’horizon infini devant moi, et cette sensation de liberté absolue qui ne ressemble à aucune autre forme de voyage. Rien ne se compare à cette expérience où l’on devient à la fois explorateur, pilote et voyageur contemplatif. Les routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois transforment un simple déplacement en odyssée personnelle, en récit que l’on racontera pendant des années.
Au fil de mes périples à travers cinq continents, j’ai sillonné des routes qui m’ont bouleversé. Des rubans d’asphalte suspendus au-dessus des fjords norvégiens aux virages vertigineux des Carpates roumaines, j’ai appris à reconnaître ce qui fait d’un itinéraire routier bien plus qu’un simple trajet. Je vais vous dévoiler ma sélection personnelle des 10 routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois, fruit de mes propres aventures et de mes recherches approfondies pour les lecteurs exigeants d’Hôtel Secret.
Mes critères de sélection reposent sur trois piliers fondamentaux. D’abord, l’intensité émotionnelle des paysages traversés : falaises abruptes, sommets enneigés, océans déchaînés ou déserts infinis. Ensuite, l’accessibilité relative : je privilégie des routes praticables par des voyageurs avertis sans nécessiter d’équipement d’expédition. Enfin, la dimension culturelle et patrimoniale : certaines routes racontent l’histoire d’un pays, d’une civilisation, d’un rêve collectif. Embarquez avec moi pour ce tour d’horizon planétaire où la route devient destination.
Pourquoi parcourir les routes les plus spectaculaires du monde ?
L’expérience unique du road trip
Je considère le road trip comme la forme la plus authentique du voyage contemporain. Contrairement aux circuits organisés ou aux séjours statiques, prendre le volant sur les routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois procure une liberté de mouvement incomparable. Je m’arrête où je veux. Je prolonge une étape qui me captive. Je bifurque vers un chemin de traverse qui m’intrigue. Cette flexibilité spontanée transforme le voyage en création personnelle plutôt qu’en consommation passive.
La connexion avec les territoires traversés atteint une profondeur rarement égalée par d’autres modes de découverte. Au volant, je deviens partie intégrante du paysage. Je sens les changements d’altitude dans mon corps. Je perçois les variations climatiques à travers le pare-brise. Je m’adapte aux rythmes locaux, aux habitudes de conduite régionales, aux conventions routières qui révèlent tant sur une culture. Cette immersion progressive crée une intimité géographique impossible à reproduire depuis la fenêtre d’un train ou le hublot d’un avion.
Les bénéfices d’un voyage sur route
Je savoure particulièrement la possibilité de découvrir à mon propre rythme. Les routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois ne se dévoilent pleinement qu’à ceux qui prennent le temps de les apprivoiser. Un lever de soleil sur le Pacifique exige parfois de partir à l’aube. Une rencontre impromptue avec des éleveurs norvégiens nécessite de s’écarter du planning. Un point de vue exceptionnel mérite qu’on y consacre une heure complète. Cette temporalité élastique enrichit exponentiellement l’expérience.
Les arrêts spontanés génèrent souvent mes souvenirs les plus précieux. Ce restaurant familial découvert par hasard en Argentine. Cette discussion avec un artisan islandais installé en bordure de route. Cette plage secrète en Afrique du Sud où je me suis baigné seul au coucher du soleil. Sans la liberté du road trip, ces moments n’auraient jamais existé. L’aspect photographique revêt également une importance considérable pour moi : disposer de mon véhicule me permet de chasser la lumière parfaite, de revenir sur un site à différentes heures, de capturer ces images qui feront revivre le voyage pendant des décennies.
La Route 66, le mythe américain incarné
Chicago à Los Angeles sur la Mother Road
Je commence naturellement ma sélection des routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois par l’iconique Route 66. S’étendant sur 3 940 kilomètres entre Chicago et Los Angeles, cette artère légendaire incarne l’essence même du rêve américain. Inaugurée en 1926, elle représentait la promesse d’une vie meilleure à l’Ouest, l’espoir d’une renaissance, la quête d’un avenir radieux. Même si elle fut officiellement déclassée en 1985, la Route 66 continue de fasciner les voyageurs du monde entier par sa charge symbolique incomparable.
Je recommande vivement de parcourir cette route mythique entre mai et septembre, période où les conditions météorologiques se montrent les plus clémentes. La traversée complète nécessite idéalement entre 14 et 21 jours pour vraiment s’imprégner de l’atmosphère unique de cet itinéraire. Budget moyen : 3 500 à 5 000 euros par personne incluant location de véhicule, hébergements et repas. Je privilégie personnellement une voiture de type muscle car ou une décapotable pour respecter l’esprit d’époque.
Les incontournables de cette traversée américaine
Je commence généralement à Chicago, devant le panneau iconique marquant le début officiel au coin de Jackson Boulevard et Michigan Avenue. La route traverse ensuite huit États, offrant une diversité paysagère stupéfiante. Le Missouri dévoile ses collines verdoyantes et ses grottes calcaires. Le Kansas, bien que bref, propose des étendues agricoles à perte de vue. L’Oklahoma surprend avec ses formations rocheuses rougeâtres et son patrimoine amérindien.
Le Grand Canyon en Arizona constitue évidemment un détour obligatoire, même si techniquement légèrement à l’écart de la route principale. Je conseille d’y consacrer une journée entière. Le désert de Mojave en Californie offre ensuite des paysages lunaires inoubliables. Les villes fantômes jalonnent le parcours : Amboy avec son Roy’s Motel & Café abandonné, Oatman et ses ânes sauvages déambulant dans la rue principale. Je m’arrête systématiquement dans les diners vintage pour déguster un authentique milkshake et observer les collectionneurs de memorabilia routière.
Organiser votre périple sur la Mother Road
Je planifie toujours mes étapes à l’avance tout en conservant une marge de manœuvre. Les motels historiques le long de la Route 66 possèdent un charme désuet incomparable : néons vintage, architecture mid-century, décoration années 1950. Le Blue Swallow Motel à Tucumcari, Nouveau-Mexique, reste l’un de mes favoris avec son enseigne au néon bleu cyan. Le budget hébergement oscille entre 60 et 120 euros par nuit selon le standing.
La conduite elle-même ne présente aucune difficulté technique particulière. Les routes sont généralement en bon état, bien que certains tronçons historiques comportent des revêtements d’époque. Je recommande de télécharger une application GPS spécialisée dans la Route 66, car le parcours original diffère parfois des autoroutes modernes. Le permis de conduire international n’est pas strictement obligatoire mais fortement conseillé. Prévoyez un téléphone déverrouillé pour acheter une carte SIM américaine : la couverture réseau reste inégale dans les zones désertiques.
| Caractéristique | Route 66 | Pacific Coast Highway | Great Ocean Road |
|---|---|---|---|
| Distance totale | 3 940 km | 1 055 km | 243 km |
| Durée recommandée | 14-21 jours | 5-7 jours | 2-3 jours |
| Meilleure période | Mai-septembre | Avril-octobre | Décembre-février |
| Budget estimé | 3 500-5 000 € | 2 500-4 000 € | 2 000-3 500 € |
La Route de l’Atlantique, chef-d’œuvre norvégien
Un pont entre terre et mer
Je place la Route de l’Atlantique en Norvège parmi les routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois pour son caractère absolument unique. Seulement 8,3 kilomètres séparent les communes de Kårvåg et Vevang, mais quelle intensité dans ce court segment ! Inaugurée en 1989 après six années de construction titanesque, cette prouesse d’ingénierie serpente littéralement entre les îlots rocheux et les bras de mer déchaînés de l’océan Atlantique.
L’architecture des huit ponts qui composent l’itinéraire défie l’entendement. Le pont de Storseisundet, avec sa courbure spectaculaire, crée une illusion d’optique fascinante : depuis certains angles, on jurerait qu’il se termine brutalement dans le vide. Je recommande de parcourir cette route entre juin et août pour bénéficier des conditions optimales, bien que l’automne offre des lumières exceptionnelles pour la photographie. Attention toutefois : les tempêtes peuvent rendre la traversée impressionnante, voire dangereuse.
Une immersion dans la Norvège authentique
Je consacre généralement une à deux journées complètes pour explorer cette région côtière. Les villages de pêcheurs environnants, comme Bud avec ses maisons colorées typiques, méritent largement le détour. L’observation des baleines constitue une activité phare de mai à septembre : j’ai eu la chance d’apercevoir des rorquals communs depuis les points de vue aménagés le long de la route. La faune marine abonde : phoques, aigles de mer, colonies d’oiseaux marins nichant sur les falaises.
Si votre visite intervient entre septembre et mars, vous aurez peut-être l’opportunité magique d’observer les aurores boréales danser au-dessus des ponts. Je garde un souvenir impérissable d’une nuit passée sur une aire d’observation, emmitouflé dans une couverture, à contempler ces voiles verts et violets se déployer dans le ciel arctique. Les conditions météorologiques changent radicalement d’une heure à l’autre : j’ai connu un brouillard dense se lever en quinze minutes, puis un soleil éclatant percer deux heures plus tard.
Préparer votre escapade norvégienne
Je base généralement mon exploration dans les villes d’Ålesund ou Kristiansund, toutes deux accessibles en avion depuis Oslo. La location d’un véhicule s’impose, les transports publics restant limités dans cette région. Budget à prévoir : 2 500 à 3 500 euros par personne pour un séjour de 4 à 5 jours incluant vols, location de voiture et hébergements. La Norvège pratique des tarifs élevés, notamment pour la restauration et l’hébergement.
Côté hébergement justement, je privilégie les rorbuer, ces cabanes de pêcheurs traditionnelles converties en locations touristiques. L’expérience est authentique et les tarifs légèrement plus abordables que les hôtels. Pour ceux recherchant plus de confort, l’Atlantic Road Hotel offre un excellent rapport qualité-prix avec une vue directe sur les ponts. La conduite ne présente pas de difficulté majeure, mais je reste vigilant face aux rafales de vent latéral qui peuvent surprendre, particulièrement sur les ponts. Un conseil : faites le plein avant d’emprunter la Route de l’Atlantique, les stations-service se font rares dans cette zone reculée.
La Transfăgărășan, le défi roumain
La route de la démesure communiste
Je découvre toujours avec stupéfaction la Transfăgărășan lorsque je la présente aux néophytes. Cette route de 90 kilomètres traversant les monts Făgăraș en Roumanie figure indéniablement parmi les routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois. Construite entre 1970 et 1974 sur ordre du dictateur Nicolae Ceaușescu, elle devait servir de voie stratégique militaire suite à l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. Le coût humain fut considérable : 6 000 tonnes de dynamite, des centaines d’ouvriers mobilisés, et malheureusement 40 morts durant les travaux.
Le parcours culmine à 2 042 mètres d’altitude au tunnel de Bâlea, offrant plus de 800 mètres de dénivelé positif sur quelques dizaines de kilomètres seulement. Les virages en épingle se succèdent dans une chorégraphie vertigineuse : je compte généralement entre 5 et 6 heures pour parcourir l’intégralité du tracé en prenant le temps d’apprécier. La route reste fermée de fin octobre à fin juin en raison des conditions hivernales extrêmes. Je planifie donc systématiquement mes voyages roumains entre juillet et septembre pour maximiser les chances de conditions optimales.
Paysages alpins et patrimoine légendaire
Le lac Bâlea, situé au point culminant, constitue une halte incontournable. Ce lac glaciaire d’altitude offre des eaux cristallines entourées de sommets déchiquetés. Un hôtel de glace éphémère y est reconstruit chaque hiver, accessible uniquement par téléphérique. La cascade Bâlea, juste en contrebas, déverse ses eaux tumultueuses dans un grondement assourdissant. Je m’y arrête systématiquement pour photographier cette merveille naturelle.
Le château de Poenari, situé au nord de la Transfăgărășan, représente la véritable forteresse de Vlad l’Empaleur, l’inspiration historique du mythe de Dracula. Perché à 1 480 mètres d’altitude, accessible par 1 480 marches (coïncidence amusante), il offre une immersion dans l’histoire médiévale roumaine bien plus authentique que le touristique château de Bran. Je conseille d’y consacrer deux heures minimum pour gravir les marches et explorer les ruines. La vue depuis les remparts embrasse des vallées profondes recouvertes de forêts primaires.
Conseils pour dompter cette route exigeante
Je qualifie le niveau de conduite requis d’intermédiaire à expert. Les virages serrés, souvent sans glissières de sécurité, exigent une concentration absolue. Les dépassements s’avèrent périlleux et je les déconseille formellement. La météo change brusquement : j’ai connu un orage violent éclater en pleine ascension, réduisant la visibilité à quelques mètres. Je vérifie systématiquement les prévisions avant de m’engager sur la route et je n’hésite pas à reporter en cas de conditions défavorables.
Budget prévisionnel : 1 500 à 2 000 euros pour un séjour de 5 jours en Roumanie incluant vols, location de véhicule (SUV recommandé), hébergements et repas. La Roumanie demeure une destination relativement abordable. Je loge généralement à Sibiu ou Brașov, deux villes médiévales magnifiques servant de bases idéales pour explorer la région. Le carburant, les freins et les pneus sont sollicités intensément : je fais systématiquement réviser le véhicule avant et après la traversée. Point crucial : emportez des vêtements chauds même en été, la température au sommet peut chuter drastiquement.
La Pacific Coast Highway, le rêve californien
Entre falaises et océan Pacifique
La Pacific Coast Highway, officiellement California State Route 1, s’impose naturellement dans ma sélection des routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois. Reliant San Francisco à San Diego sur 1 055 kilomètres, elle épouse les contours tourmentés du littoral californien avec une grâce incomparable. Les falaises plongent vertigineusement dans les eaux turquoise du Pacifique. Les embruns salés fouettent le pare-brise. Les colonies d’otaries se prélassent sur les rochers émergés. Cette route incarne l’essence même de la Californie fantasmée.
Je privilégie la période d’avril à octobre pour parcourir cet itinéraire, évitant ainsi les pluies hivernales et les risques d’éboulements qui ferment régulièrement certains tronçons. La traversée complète nécessite idéalement 5 à 7 jours, bien que techniquement réalisable en trois journées intensives. Je déconseille fermement cette option expéditive : la PCH se savoure lentement, avec de nombreux arrêts pour apprécier les points de vue spectaculaires jalonnant le parcours.
Big Sur et les joyaux côtiers
Le segment de Big Sur représente indiscutablement le clou du spectacle. Sur environ 145 kilomètres, entre Carmel et San Simeon, la route serpente à flanc de falaise dans un décor grandiose. Le Bixby Bridge, avec son élégante arche de béton enjambant un canyon profond, figure parmi les ponts les plus photographiés d’Amérique. Je m’y arrête systématiquement au lever du soleil, lorsque la lumière rasante illumine d’or les parois rocheuses.
Les plages de Pfeiffer Beach, avec son sable pourpre unique et son arche rocheuse creusée par les vagues, méritent un détour. L’accès demeure relativement confidentiel malgré sa beauté exceptionnelle. Plus au nord, Monterey séduit avec son aquarium de renommée mondiale et son quartier historique de Cannery Row. Carmel-by-the-Sea charme par ses cottages de contes de fées et ses galeries d’art. Je consacre généralement une demi-journée à flâner dans ses ruelles élégantes.
Santa Barbara, surnommée la Riviera américaine, offre une architecture hispano-mauresque distinctive et des plages urbaines immaculées. Les Channel Islands, accessibles en ferry, constituent un sanctuaire naturel préservé où j’ai observé des renards insulaires endémiques. Enfin, Malibu dévoile ses plages mythiques fréquentées par les surfeurs et les célébrités hollywoodiennes. Je termine généralement par une soirée sur la jetée de Santa Monica, observant le soleil disparaître dans l’immensité pacifique.
Organiser votre périple californien
Je loue systématiquement une décapotable pour ce road trip : rouler cheveux au vent le long de l’océan fait partie intégrante de l’expérience californienne. Budget location : 400 à 800 euros pour une semaine selon le modèle. Budget global : 2 500 à 4 000 euros par personne incluant vols, hébergements et dépenses courantes. La Californie pratique des tarifs élevés, particulièrement dans les zones touristiques côtières.
Côté hébergement, je privilégie les établissements avec vue océan, même si le supplément tarifaire peut être substantiel. Le Post Ranch Inn à Big Sur propose des cabanes perchées spectaculaires, tandis que le Ventana Big Sur offre un luxe discret en pleine nature. À Carmel, l’L’Auberge Carmel combine élégance européenne et hospitalité californienne. Pour ceux recherchant des options plus abordables, les motels vintage jalonnant la route proposent un hébergement correct à des tarifs raisonnables, généralement entre 80 et 150 euros la nuit.
| Route | Difficulté conduite | Point fort principal | Altitude maximale |
|---|---|---|---|
| Transfăgărășan | Expert | Virages spectaculaires | 2 042 m |
| Route des Grandes Alpes | Intermédiaire | Cols mythiques | 2 770 m |
| Karakoram Highway | Expert | Route la plus haute | 4 693 m |
| Pacific Coast Highway | Facile | Panoramas océaniques | Niveau mer |
La Great Ocean Road, joyau australien
Le monument des vétérans victoriens
La Great Ocean Road occupe une place particulière dans mon cœur parmi les routes les plus spectaculaires du monde à faire au moins une fois. Construite entre 1919 et 1932 par 3 000 soldats revenus de la Première Guerre mondiale, cette route de 243 kilomètres entre Torquay et Allansford constitue le plus grand monument commémoratif de guerre au monde. Je ressens toujours une émotion profonde en songeant aux hommes qui ont taillé cette route dans la falaise à coups de pioches et de dynamite, en hommage à leurs camarades tombés.
Le tracé longe la côte sud-est de l’Australie dans l’État de Victoria, offrant des panoramas côtiers parmi les plus dramatiques de la planète. Les vagues de l’océan Austral martèlent inlassablement les falaises calcaires, sculptant des formations géologiques extraordinaires. Je recommande de parcourir cette route durant l’été austral, entre décembre et février, lorsque les températures oscillent entre 20 et 25 degrés et que les journées s’étirent jusqu’à 21 heures.
Les Douze Apôtres et merveilles naturelles
Les Douze Apôtres, bien qu’ils ne soient plus que huit aujourd’hui suite à l’effondrement de plusieurs piliers, représentent l’attraction phare de la Great Ocean Road. Ces colonnes calcaires émergent majestueusement de l’océan, atteignant 45 mètres de hauteur. Je conseille vivement de les visiter au lever et au coucher du soleil, lorsque la lumière rasante embrase la pierre d’or et d’orange. La foule se fait également moins dense à ces heures magiques.
Le Loch Ard Gorge, situé à proximité, recèle une histoire tragique : en 1878, le navire Loch Ard s’y fracassa, ne laissant que deux survivants sur 54 passagers. La crique aux eaux turquoise encaissée entre des falaises vertigineuses offre un spectacle saisissant. Plus à l’est, London Arch (anciennement London Bridge avant l’effondrement de son arche centrale en 1990) impressionne par sa structure fragile.
Les forêts d’eucalyptus de l’arrière-pays abritent des colonies de koalas. Je m’arrête systématiquement au Kennett River, où ces marsupiaux adorables se prélassent dans les fourches des arbres, parfaitement visibles depuis le sol. Les phares historiques jalonnent le parcours : Cape Otway Lightstation, Split Point Lighthouse. J’ai même aperçu des baleines franches australes depuis ces promontoires entre juin et septembre, période de migration.
Planifier votre découverte australienne
Je commence généralement mon périple à Melbourne, capitale culturelle de l’Australie, située à 100 kilomètres de

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