Les 15 plus beaux pays du monde en 2025 selon une récente étude

Il existe une forme de quête universelle qui dépasse les frontières et les générations : celle de la beauté. Voyager, c’est parfois fuir, souvent chercher, mais toujours s’émerveiller. Que révèle un pays au premier regard ? Un rivage, une chaîne de montagnes, une cité suspendue entre deux époques, ou peut-être un silence particulier entre deux villages ? La beauté d’un pays ne se résume pas à sa carte postale, elle réside aussi dans son âme, sa lumière, son rythme. À travers les yeux des voyageurs du monde entier, les lecteurs de Rough Guides ont établi un classement qui ne doit rien à une méthodologie académique, mais tout à l’émotion brute du souvenir et du vécu. Un vote collectif, spontané, qui révèle une carte sensible de la planète. En tête, trois pays qui semblent cristalliser l’imaginaire des grands voyageurs : Nouvelle-Zélande, Italie et Canada. Ce n’est pas un simple palmarès, mais un appel vibrant à célébrer la diversité du monde dans ce qu’elle a de plus beau, de plus vaste, de plus inoubliable.

Le podium – les champions de la beauté

Nouvelle-Zélande – le seigneur des paysages

Jamais un territoire aussi restreint n’a concentré une telle profusion de paysages spectaculaires. La Nouvelle-Zélande semble avoir été façonnée pour émerveiller chaque sens, à chaque détour. J’y ai vu des fjords aux parois vertigineuses plongées dans le silence glacé de Milford Sound, des plages dorées bordées de forêt dans l’absolue quiétude d’Abel Tasman, des sommets aux formes dramatiques dans le parc national de Tongariro. Chaque élément naturel semble s’y exprimer avec une puissance primaire, brute, presque mystique. On ne visite pas ce pays, on le traverse comme une œuvre vivante, en constante mutation. Et cette sensation très rare de se trouver au bout du monde, dans un monde à part, bouleverse autant qu’elle émerveille.

Italie – l’art de vivre la beauté

Il n’y a pas d’autre pays qui marie avec autant de grâce l’art, la terre et le goût. L’Italie n’est pas belle, elle est esthétique. Elle élève l’acte de contempler au rang d’art de vivre. J’ai arpenté les côtes escarpées d’Amalfi, sillonné les routes vallonnées de Toscane entre cyprès et villages médiévaux, respiré la splendeur minérale des Dolomites. Mais rien ne surpasse la sensation de se perdre dans une ruelle de Florence, une gelato à la main, sous les fresques de la Renaissance. Ici, la beauté ne se visite pas, elle s’absorbe, se goûte, s’habite.

Canada – l’immensité sauvage

Face aux Rocheuses du parc de Banff, le sentiment d’être infiniment petit devient une évidence apaisante. Le Canada évoque l’épopée silencieuse des grands espaces. Ses lacs semblent plus vastes que des mers, ses forêts s’étendent au-delà de l’horizon. Pourtant, jamais je ne m’y suis senti isolé. Au contraire, ses villes, comme Vancouver ou Québec, cultivent une chaleur discrète, humaine, sincère. Ce pays est un hymne à la pureté, une respiration lente dans un monde pressé.

Le cœur de l’Europe – entre nature et culture

La vieille Europe, avec ses cicatrices et ses merveilles, offre un visage multiple. Chaque pays cité ici incarne une variation sur le thème de l’harmonie entre histoire, géographie et art de vivre.

Suisse – la perfection alpine

Suisse

À travers les reflets glacés du lac Léman ou la blancheur inhumaine du Cervin, j’ai touché du regard un idéal presque irréel de beauté ordonnée. Les villages suisses, comme Grindelwald, semblent avoir été dessinés à la main par un aquarelliste soucieux du moindre détail.

France – la beauté aux mille visages

Le mot « diversité » prend ici toute sa signification. De la verticalité spectaculaire des Alpes aux plages hedonistes de la Côte d’Azur, de la géométrie florale des champs de lavande aux teintes minérales des falaises d’Étretat, chaque région offre un monde en soi. Paris reste un roman à ciel ouvert, mais la vraie magie, je l’ai trouvée dans les silences du Périgord ou les marchés colorés du Vaucluse.

Royaume-Uni – des terres de légendes

Les brumes des Highlands écossais m’ont enveloppé d’une mélancolie douce, presque romantique. Les Cotswolds anglais semblent échapper au temps, tandis que les côtes du Pays de Galles ou de Cornouailles offrent une brutalité minérale saisissante. Tout y est contraste, entre raffinement et rugosité.

Norvège – la magie des fjords

Les paysages du Geirangerfjord m’ont laissé sans voix. Il y a une noblesse verticale dans cette géographie sculptée par les glaces. Chaque virage dévoile un panorama nouveau, presque irréel. Et lorsque la nuit boréale danse au-dessus des Lofoten, le réel s’efface un instant.

Grèce – mythes et eaux turquoise

Il existe un choc sensoriel unique au monde : voir le blanc d’Oia s’éteindre dans la mer Égée au coucher du soleil. Les Cyclades m’ont offert une pureté géométrique sublime. Athènes, elle, résonne encore des pas des philosophes, et Delphes vibre d’un silence antique que je n’ai trouvé nulle part ailleurs.

Croatie – la perle de l’Adriatique

Sur les remparts de Dubrovnik, le vent apporte l’odeur salée des îles invisibles. Les parcs nationaux comme Plitvice offrent une succession de cascades irréelles, d’une clarté absolue. La Croatie est une côte en mosaïque, un éclat méditerranéen encore sauvage.

Aventures aux quatre coins du monde

Australie – le continent-mosaïque

À Uluru, la terre brûle d’une histoire millénaire. La Grande Barrière de Corail respire au rythme des courants. Sydney, elle, incarne la modernité douce d’un continent aux antipodes. Chaque espace semble incarner une autre planète. Un vertige permanent.

Afrique du Sud – un monde en un seul pays

Le Cap et sa Montagne de la Table, les lions du Kruger, les vignes du Stellenbosch, les routes sinueuses de la Garden Route. Il n’existe pas de pays plus contrasté ni plus généreux que celui-ci. Tout y est à la fois rude et somptueux.

États-Unis – les paysages cinématographiques

Je revois les lignes déchiquetées du Grand Canyon, les séquoias millénaires de Yosemite, la côte escarpée du Big Sur, les forêts du Vermont à l’automne. C’est un pays d’images devenues réelles, d’excès et d’émerveillements multiples.

Chili et Argentine – les géants de Patagonie

Le Torres del Paine est un choc visuel. Le glacier Perito Moreno, un frisson. Le désert d’Atacama, quant à lui, efface toute trace de civilisation. Entre les lacs andins, les steppes arides, les chutes d’Iguazú, ces deux pays incarnent l’infini terrestre.

Islande – la terre de feu et de glace

Gullfoss, Skógafoss, Jökulsárlón… ces noms chantent la glace et l’eau. L’Islande n’est pas un paysage : c’est une force géologique à l’état brut. Geysers, volcans, plages de sable noir, tout y est extrême, presque surnaturel.

Il semble que la beauté soit moins une question d’harmonie que de contraste. Les lecteurs de Rough Guides nous le rappellent à travers cette sélection : les pays qui marquent sont ceux qui font naître un éblouissement sincère. À travers ces quinze territoires, ce classement compose une partition sensible du monde contemporain, entre nature souveraine et civilisation inspirée.

Mais ce palmarès, aussi riche soit-il, ne saurait être figé. Chacun porte en soi une idée intime de la beauté, façonnée par ses souvenirs, ses rêves, ses émotions. Alors, je vous le demande : quel est pour vous le plus beau pays du monde ? Et surtout, pourquoi ?